Ce furent trois jours de plaisir à avancer mon histoire sans contrainte aucune. J’ai fait ce que j’ai pu mais j’ai mes limites. Il m’est difficile de dépasser la barrre du 2000 mots écrits en une journée, même assistée de boissons énergisantes. Je ne suis pas la Husain Bolt de l’écriture, laissez-moi vous dire.
Au point où j’en suis, je sais que mon manuscrit verra le jour en forme finale imprimée (pour la publication, c’est une autre paire de manches). Si bien que j’ai gagné en confiance et décidé de divulguer à des amis que j’étais en pleine écriture d’un roman. La déclaration a provoqué un intérêt immédiat et j’ai acquis quatre nouveaux premiers lecteurs. D’ailleurs, je ne sais pas où m’arrêter avec ces lecteurs de manuscrits. Ils devront attendre: je ne prévois pas avoir fini avant décembre au plus tôt. La raison en est que je suis une de ces luddites qui écrit à la main dans un cahier à anneaux pour ensuite retranscrire à l’ordinateur (et ce n’est pas une partie de plaisir même avec mon doigté). Qui sait? Peut-être vais-je gagner suffisamment d’argent si je publie pour m’acheter un laptop (2000$ si c’est un de ces bidules blancs avec une pomme dessus). Alors, sincèrement, je n’ai aucune idée si c’est réaliste financièrement mais, on verra bien.
J’ai demandé à m’inscrire au programme de parrainage de l’Union des Écrivain(e)s du Québec. Je n’ai pas précisément ‘songé à remiser mon manuscrit au fond du tiroir’ mais je me disais qu’une relation entre écrivain professionnel et moi-même qui commence serait bénéfique pour m’aider à remanier mon manuscrit et apprendre sur le processus de publication. Faut mettre les vingt premières pages en forme pour soumettre en septembre. Bon, je fais ça.
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